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Car pour parler de résilience, il faut parler de traumatisme

5 juillet 2011

Message d'amour de Mimi

Récemment, Mimi m'a envoyé un message plein d'amour que je dois partager...

N,

Tu es incohérente dans ce que tu dis, fais, et racontes. Tu devrais plutôt te faire soigner correctement car je doute que tu consultes réellement un psychiatre. Je te réitère une fois de plus notre volonté de rencontrer ton psychiatre.

Tu as décidé en son temps de couper les ponts avec tes parents et refuses tout lien avec nous ainsi que tout ce qui viendrait de nous. Soit. Mais il faut assumer ton choix et rester cohérente. Le mot conciliation que tu utilises dans l'objet de ton email n'a pas de sens et ta "solution très simple" est ridicule et ne révèle que ta volonté d'obtenir de l'argent.

Aujourd'hui, en fait tu as besoin d'argent (tu as déjà essayé de "taper" ta grand mère et ton oncle) et donc ta "solution" est : je vous emmerde, je ne veux rien avoir à faire avec vous, je refuse tout ce qui pourrait être un lien avec vous ... mais donnez moi de l'argent !
En contrepartie tu nous signes un document qui n'a aucune valeur (c'est même toi qui l'écris) stipulant que tu refuseras la succession.
As-tu seulement relu ce que tu as écrit ? Ca ne tient pas debout.

- Concernant la donation de 2002, tu m'as dit toi même que tu voulais t'en débarrasser sans même prendre d'argent, genre les passer à tes frères et soeur. C'est ce que je t'ai proposé (le passage par ton père ou ta mère évite des frais et taxes inutiles) et maintenant tu veux que je te rachète tes parts. Je n'en ai nullement l'intention.

- En décembre dernier, j'ai effectué une donation à tes frères et soeurs, ce qui est de ma seule volonté et soumis à aucune obligation.
Je fais encore ce que je veux de mon argent et vu ton attitude et tes dires, il n'y avait aucune raison pour que je t'incluse dans cette donation.
Mais tu ne seras pas lésée car cette donation sera prise en compte lors de la succession (c'est le même notaire qui a tous les documents pour que tout soit simple quand viendra ce moment).
Avec ton comportement, ton refus de tout ce qui nous concerne ne t'attends pas à ce que je te fasse un tel cadeau.

Je maintiens donc les termes de mon précédent mail et t'invite à te rapprocher de Raoul pour régulariser la situation si tu veux vraiment ne plus rien avoir à faire avec tes parents.
L'autre possibilité, que je t'ai toujours proposée est de garder ces parts et tu en auras la jouissance lors de la succession. D'ici là il faut espérer que tu iras mieux.

Ton Papa

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1 juillet 2011

Qui sont les superstars?

Une amie l'a aujourd'hui appelé ainsi "Mimi Supertar". Je dois avouer que je trouve ce surnom très adéquat. Alors j'ai baptisée son épouse "Kiki Superstar".

Mimi est un homme, ayant passé la crise de la cinquantaine, et qui à l'aube de sa potentielle "retraite", a choisi de devenir une superstar. Mimi s'amuse avec des Satellites, tire la fibre optique dans les pays sous développés, emporte haut la main exclusivités sur exclusivités, et devrait sans doute prochainement ouvrir sa propre chaine de télévision.

Kiki est une femme, ayant toujours tout subi. Kiki fait de l'acupuncture, prend des plantes pour dormir, prend une balance pour mesurer ses 4cl d'alcool a mettre dans son coktail, et surtout, a une grand préoccupation de son bien être. Donc les états d'âmes des uns et des autres, aussi tragiques qu'ils ne soient, ne doivent surtout pas l'atteindre.

Mais quelles superstars?

Arnaque, Crime et Botanique? non, on aime trop Guy Ritchie

The Usual Suspects? non, plus, on aime trop Keyser Söze

Les Diaboliques? encore moins, respectons le génie d'HG Clouzot

 

Et nous pourrions en citer bien d'autres encore....

Mais non, Mimi et Kiki sont tout simplement des êtres humains, la vie a tout donné à l'un qui l'a vendu à l'autre, et quand à leur tour il me l'ont donnée, ils ont tout détruit.

Ce blog ne présente pas "Tout sur ma mère" ni "le chateau de mon père", mais tout simplement ma résilience face à leur destruction.

Le chemin vers la liberté est déjà bien entammé. Il y a encore quelques embûches, mais pour me libérer je vais écrire. Ou du moins essayer.

 

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Car pour parler de résilience, il faut parler de traumatisme
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